"Je ne te quitte pas. Je m'en vais, Gabriel"....histoire d'une matière 1ère
(alors accrochez vous bien, ce post est gratiné, y'a de subtiles relations entre le titre, le sous titre et l'objet final)
P235 (édition du Points) Clara écrit à Gabriel.
Elle le quitte et en rajoute une couche au passage "si la peur continue, à quoi sert d'être deux?" et bin oui tiens,en voila une bonne question? Bref Clara se barre, rentre en France laissant Gab seul, au fin fond du Brésil, sans cinq/cinq, sans connexion... on est en 188...
Après être passé, pendant des semaines, par un mutisme forcené sous une véranda jour et nuit (il avait même pas un blog pour y raconter ses déboires et se défouler), il repart à la conquête du caoutchouc, ce pour quoi il était parti. Belle matière premiere que le caoutchouc et point de départ de "l'Exposition coloniale" d'Erik d'Orsenna et comme la plupart des pavés d'EO, c'est de l'histoire d'une matière première dont il s'agit.
Et qui dit Caoutchouc, dit pétrole, dit plastique et donc, dit.. dit... dit... fermeture éclair bien sur! (bin là, tu me suis plus?) et comme tu quittes Gabriel (attends je te lance une bouée de sauvetage, ca devient compliqué) à la "va vite", car tu étais seule à l'hotel à te morfondre et que, en plus, tu avais peur, ... et bien tu decides de faire ton sac et zou (bruit de la fermeture éclair) direction Paris
Et que mets tu dans ton IT bag? quelles sont tes "indispensables" que tu enfournes dedans? non pas ton Ipad, je te rappelle que l'on est en 188..., tu mets ta blouse en mousseline blanche rafraichissante par 40°C, ton grand chapeau en paille, ta bible et.... ta trousse à maquillage, sexy, discrete et so chic !
De taille tout à fait adéquate pour t'accompagner partout, tu y mets ton rouge à lèvres, ton khol noir charbon, ton mini miroir, ta plaquette de doliprane, tes boulles quies, ton cinq/cinq (pour la version 25cm/20cm). Tu en es fière, tu l'exhibes à tout le monde (et tu peux!) en te vantant de l'avoir eu pour 8 euros seulement! En plus tu peux te glorifier devant tes amies parisiennes, qu'au Brésil, tu en avais plusieurs pour chacune des occasions : soirée chez l'ambassadeur, promenade aux marchés des oiseaux ou romance sous le ciel étoilé du Brésil (au temps où ca aller encore avec Gab).
Parce que, tu ne le sais peut etre pas, mais le 5/5 est indispensable quand tu vas sous les tropiques. Et puis Erik (il essaie de faire la meme pose que Patrick Bruel, mais il lui manque quand même quelque chose, cf post du 14 janvier)